Les travaux de la deuxième édition du Forum Économique ANGOLA-RDC ont démarré ce lundi 13 novembre à Luanda.
Les décideurs et opérateurs économiques de deux pays se réunissent durant deux jours dans la capitale angolaise pour dégager des recommandations fortes en vue du renforcement des liens commerciaux, visant la croissance économique de deux États.
Ces assises interviennent après la première édition tenue du 31 juillet au 02 août 2023 à Kinshasa. Le thème choisi pour cette deuxième édition est :
» Partenariat économique pour une croissance partagée. »
Dans son discours à l’ouverture de ces assises, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’économie nationale de la RDC Vital KAMERHE a commencé par rendre hommages aux Présidents Félix TSHISEKEDI de la RDC et Jõao LOURENÇO de l’Angola, initiateurs de ce forum.
D’après le patron de l’économie nationale, cette initiative constitue un point de rupture avec les sentiers battus pour permettre aux deux pays, mieux à l’Afrique, au regard de sa diversité culturelle et de ses potentialités naturelles, d’inventer son propre modèle de développement. « Car en effet, en dehors des barrières superficielles qui séparent nos deux pays, nous sommes un seul et même peuple« , a martelé Vital KAMERHE, le Pacificateur.
D’après lui, cette deuxième édition est une opportunité pour renforcer la coopération multiforme : Économique, commerciale, énergétique et agro-industrielle.
« Il est important qu’un bilan exhaustif des engagements passés soit établi afin de jeter les bases pour une meilleure articulation de nos priorités économiques qui doivent absolument être d’essence fédératrice de nos efforts pour élaborer un plan de développement commun, dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant qui tienne compte des avantages comparatifs de nos deux pays », a affirmé le Vice-Premier Ministre congolais devant un public totalement conquis.
À en croire le numéro un de l’économie nationale, au regard de la similitude des ressources naturelles abondantes dont regorgent l’Angola et la RDC, le rapprochement entre ces deux géants au cœur du continent est susceptible de constituer le point de départ du développement de l’Afrique Subsaharienne.
Pour sa part, le ministre angolais en charge de l’économie et de la planification Mario Augusto CAETANO Jõao a indiqué que les deux parties se retrouvent pour construire des ponts durables en vue de la promotion d’une entente mutuelle, un avenir commun et de prospérité.
« Nous sommes réunis dans cette salle et ensemble nous représentons la diversité des cultures, des ressources naturelles et des riches potentialités inexploitées que nos deux nations possèdent, » a déclaré le patron de l’économie angolaise.
Et d’ajouter : « Nous sommes ici avec l’idée de débloquer le potentiel de coopération économique entre les deux pays pour le bien-être de deux peuples respectifs. »
Le ministre angolais a noté que cette deuxième édition du Forum Économique ANGOLA-RDC se déroule dans un contexte international difficile, caractérisé par des crises politiques, les crises énergétiques et alimentaires, le changement climatique, des catastrophes naturelles et d’autres facteurs qui rendent lente l’évolution de l’économie mondiale.
» Nous avons besoin de fonder une base pour qu’il y ait un développement durable de nos marchés. Nous avons l’obligation morale et historique devant les générations futures qui vont nous demander un jour ce que nous avions fait des opportunités que nous avions, » a insisté Mario Augusto CAETANO.
Plusieurs membres du gouvernement congolais, leurs homologues angolais, ainsi que les gouverneurs des provinces voisines, des représentants du patronat de deux pays sont présents et animent les panels thématiques.
Ces travaux seront sanctionnés par un communiqué final signé par les deux parties. Il est aussi prévu une exposition des produits fabriqués dans les deux pays.
Parmi les membres du gouvernement de la RDC ou leurs représentants présents aux assises de Luanda, il y a les ministres Jean-Lucien BUSA du commerce extérieur, Marc EKILA des transports, Adrien BOKELE de pêche et élevage, Didier BUDIMBU des hydrocarbures, le Vice-ministre de l’intérieur et Julien PALUKU de l’industrie qui est représenté.
CELLCOM ECONAT