Le patron de l’Économie Nationale participe aux travaux de la semaine européenne des matières premières qui se tiennent du 13 au 17 novembre à Bruxelles. Il s’agit d’un événement annuel organisé par la Commission européenne.
Ces assises sont focalisées sur des politiques et des initiatives dans le domaine des matières premières et fournissent un aperçu des activités en cours de l’UE dans ce secteur.
Elles traitent aussi de la loi sur les matières premières critiques et des sujets liés aux matières premières critiques et stratégiques, aux partenariats internationaux, aux projets stratégiques, aux investissements, aux permis, à l’exploration, à l’innovation, à la circularité etc.
Dans son discours, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital KAMERHE a commencé par vanter le riche potentiel de la RDC.
« Considérant le nombre de matières premières dont est dotée la République Démocratique du Congo, elle a vocation de remplir un rôle séculier dans l’approvisionnement mondial des minerais critiques et stratégiques. Il s’agit pour nous de démontrer que l’abondance des matières premières ne constitue pas une malédiction. Mais plutôt un avantage certain capable de générer les moyens conséquents utiles pour l’épanouissement et le développement de notre pays. Ce défi ne saurait être résolu sans résoudre préalablement la question d’accès à l’énergie et celle des infrastructures », a déclaré le patron de l’Économie Nationale.
Vital KAMERHE a salué l’engagement du président de la République Félix TSHISEKEDI pour l’assainissement de l’environnement des affaires et la protection des investissements.
« La République Démocratique du Congo est prête à recevoir des investissements massifs dans les domaines des chaînes de valeur et des minerais critiques et stratégiques et à déployer des moyens institutionnels nécessaires pour la protection juridique, » a-t-il rassuré la communauté internationale et les investisseurs.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale a aussi exprimé la volonté du gouvernement de parvenir à mutualiser les efforts et les ressources avec l’Union Européenne, pour développer une véritable industrie de transformation locale des minerais de la RDC.
« Dans cette perspective, la production des batteries dans la province du Haut Katanga en République Démocratique du Congo, est une première ambition que nous pouvons légitimement nous fixer. Ici le partenariat avec l’Union Européenne trouve toute sa pertinence, dans la mesure où, elle facilitera le transfert des connaissances technologiques nécessaires au développement d’une industrie forte autour des minerais critiques et stratégiques, » a-t-il fait savoir.
Il faut noter que l’Union Européenne veut construire des chaînes d’approvisionnement en minéraux essentiels résilientes, robustes, responsables et transparentes. Le développement des partenariats stratégiques fait donc partie de la réponse. Ces Partenariats couvrent l’ensemble de la chaîne de valeur des matières premières (exploration, extraction, transformation, raffinage et recyclage) et reposent sur des bénéfices mutuels. Ils facilitent la transformation structurelle en Afrique et offrent à l’UE la possibilité de diversifier ses chaînes d’approvisionnement.
Ces travaux visent aussi à explorer les opportunités d’investissement le long des chaînes de valeur des matières premières en Afrique et en particulier dans les pays avec lesquels l’UE a conclu un partenariat stratégique : la République démocratique du Congo, la Zambie et la Namibie.
L’événement rassemble des représentants de l’Union européenne, de certains de ses partenaires stratégiques, d’institutions financières et du secteur privé. Il vise à créer un espace de dialogue pour identifier les moyens pratiques de soutenir les ambitions visant à promouvoir les investissements en Afrique, à développer les capacités de transformation et à valoriser localement les ressources naturelles de l’Afrique.
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