Ministere de l'Economie Nationale

ECONOMIE : Le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe plaide pour une politique économique commune entre les États africains.

La Commission de I ‘Union Africaine à travers son département du Développement Économique, du commerce, du tourisme, de l’industrie et des ressources minérales a organisé du 17 au 21 juillet, à Nairobi au Kenya, la 6ème session du Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’Union Africaine sur les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l’intégration.

 

Réunissant les Ministres africains de Finances, de l’Économie, du Plan et de l’Intégration, cette 6ème session s’est tenue sous le thème : « L’Afrique au-delà de la crise : élaborer un programme d’action en matière d’investissement, de croissance durable et de prospérité partagée ». Le   but était de fournir une opportunité aux pays africains d’assurer une reprise économique durable, grâce à un équilibre entre les actions pour donner réponse aux crises à court terme et les stratégies à long terme visant à lever les contraintes structurelles afin de  redynamiser la croissance et accélérer le développement.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale qui a représenté la République Démocratique du Congo à ces assises a, lors du panel spécial de réflexion sur l’avenir économique de l’Afrique, appelé les pays africains à une concertation permanente et à cesser tous les conflits inutiles car, a-t-il martelé, sans la paix, il n’y aura aucun développement possible ni de croissance économique et tous ces efforts seront vains.

 

Selon Vital Kamerhe, pour réaliser la transformation de l’Afrique, il y a nécessité d’un consensus sur les réformes structurelles ancrées dans la mise en œuvre de bonnes politiques économiques visant à exploiter l’énorme potentiel de ce continent qui compte 18 % de la population mondiale.

 

« Il est temps d’agir. Nous devons prendre des décisions, impopulaires soient-elles, mais qui vont donner des fruits. En République Démocratique du Congo, nous sommes fatigués de gérer chaque jour une économie extravertie qui ne repose que sur les mines dont nous ne fixons pas nous-mêmes les cours de change. », a affirmé Vital KAMERHE.

Et de poursuivre : « Suivant la vision du Chef de l’État Felix Antoine Tshisekedi, désormais nous devons nous focaliser sur l’agriculture basée sur la transformation et la diversification de ce que nous allons produire. C’est l’appel que je lance à tous les pays frères de l’Afrique car ce continent est potentiellement riche mais ce sont nos politiques qui sont inadaptées ».Vital Kamerhe a tenu ensuite à démontrer l’importance économique de la position géographique stratégique du continent africain à la croisée des océans indiens et pacifique dans sa partie Est et Ouest avec la mer Méditerranée au Nord.

« Cette Afrique doit d’abord mener des reformes très solides sur le plan de la fiscalité et sur le plan de la politique incitative de la production. Dans notre ambition d’arriver à une intégration complète des pays africains, nous devons premièrement commencer par réaliser une intégration complète des provinces de nos pays respectifs pour éviter d’avoir une union des pays pauvres », a poursuivi le patron de l’économie congolaise.

Vital Kamerhe a vanté la position géostratégique de la RDC qui lui permet d’être potentiellement le moteur du développement de la Région. Il a par la même occasion sollicité une concertation entre les États de la région pour aboutir à une politique économique commune.

 « Chacun développe sa propre politique économique orientée soit vers la Chine, l’Europe ou l’Amérique. C’est comme si l’Afrique a choisi de travailler pour les autres. Si seulement l’on jette deux ponts soit un sur le fleuve Congo et l’autre sur la rivière Ubangi, nous allons non seulement relier l’Afrique de l’Ouest à Mombassa mais aussi le Cap à Alger. Imaginez le flux économique qui traverserai la RDC entre le nord et le sud ainsi que l’ouest et l’Est », a fait remarquer le patron de l’Économie Nationale Vital Kamerhe.

Ces assises se sont clôturées par une déclaration ministérielle exposant clairement les options politiques et les actions requises aux niveaux national, régional et continental afin de réaliser un développement inclusif et durable en Afrique. Un rapport bien élaboré a été produit sur les actions pertinentes nécessaires pour accélérer la transformation structurelle et le développement inclusif et durable en Afrique par le biais d’une nouvelle stratégie d’investissement.

Cellule de communication ECONAT

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